Intérieur ou extérieur : lumière électrique ou naturelle
La question d’ou cultiver et s’il faut utiliser de la lumière naturelle ou électrique dépend de votre situation : l’espace que vous avez, le temps et les moyens que vous avez, et la quantité d’herbe que vous désirez récolter. Par exemple, un fumeur du week-end modéré peut facilement avoir toute l’herbe qu’il veut avoir avec une installation modeste d’intérieur : un jardin en-dessous d’une installation fluorescente de 2 m 40, ou devant une fenêtre ensoleillée. Une famille qui consomme plus de 450 grammes par semaine aura besoin de deux HID de 1 000 Watts (lampes à décharge à haute intensité, qui sont des lampes à iodures métalliques et à la vapeur de sodium), une serre, ou un terrain à l’arrière d’une maison.
La lumière du soleil est gratuite; utilisez-la dès que possible. Le principal problème avec les jardins au soleil est la visibilité. Les jardins devant les fenêtres ou les terrains à l’arrière de maisons ne doivent pas être visibles des passants ou des curieux. Les serres peuvent innocemment attirer l’attention même quand on utilise des plastiques pour les serres qui transmettent la lumière et qui empêchent de voir le contenu de la serre. En outre, les jardins au soleil doivent généralement être démarrés au printemps et récoltés en automne, en suivant le cycle de croissance naturel saisonnier. Cette restriction peut être modifiée avec de l’éclairage supplémentaire et des ombrages (qui sont décrits aux chapitres 6 et 7). Sous des lumières électriques exclusivement, les cultivateurs décident quand démarrer les plantes, quand les plantes commenceront à fleurir, et quand ils seront prêts à récolter. Contrôler les éléments de base de l’environnement est alors absolument simple et sans détour; en intérieur, il y a peu à se préoccuper du vent et de la pluie, du froid, de la terre pauvre, ou si c’est le printemps ou la fin de l’hiver.